Est-ce la canicule qui a émoussé mes facultés critiques ? Un ramollissement estival de l’attention ? Toujours est-il que j’ai pris plaisir à retrouver l’environnement de Camilla Läckberg. Elle m’a pourtant beaucoup déçue dans les derniers temps, et surtout vexée. Elle se plaît à dire en interview qu’il suffit de donner aux lecteurs ce qu’ils attendent pour avoir du succès et vendre abondamment. Il faut croire que mon cerveau présente quelques faiblesses de consommatrice fascinée par les produits formatés puisque j’ai marché. Elle ouvre ses boîtes avec un timing parfait. J’ai bien noté qu’elle en faisait trop avec l’attentat, l’homosexualité, les désordres psychiques, mais sa mécanique d’horloger a exercé une fascination rassurante qui m’a amollie.
Jean-Christophe Lebert est calme, posé, très attentif à toutes les nuances des personnages, des dialogues. Il sait jouer des rythmes et des intonations, met la structure du texte en valeur. Pour une fois, la musique guide bien les transitions de chapitres. La réalisation du livre audio s’est nettement améliorée par rapport aux autres titres de la série.
[Écouté dans le cadre d’un partenariat entre Babelio et Audible]
j’ai du mal à la lire mais en livre audio c’est passé comme une lettre à la poste, j’ai des problèmes de nuit problématiques et ses récits me tiennent bien compagnie sans me prendre la tête
par contre je suis ok les dialogues sont parfois affligeants de platitude