Jean-François Parot, La pyramide de glace, lu par François d’Aubigny

The J. Paul Getty Museum, Los Angeles 84.XC.1625.103

Entamer une aventure de Nicolas le Floch au sortir d’un polar de Stephen King revient à plonger dans un bain d’élégance, de sobriété et de grâce. La beauté de la langue prend une dimension où la description de la saleté des rues de Paris est aussi voluptueuse que celle des mets de la table. Maintenant qu’on nous a annoncé la fin de la série télévisée (mais où sont passés les deux derniers épisodes qui n’ont jamais été diffusés ?), le talent de François d’Aubigny qui à lui tout seul fait surgir de sa voix acteurs, décors et figurants, m’est devenu encore plus précieux. Ces mises en scène sonores me consolent (un peu) du vide amoureux qui m’étreint devant la disparition des prestations enlevées de Jérôme Robart.

 

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