Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, lu par Françoise Gillard

Eugénie Grandet de Honoré de Balzac

Tu es un brin jaunette, mais j’aime le jaune.

J’ai fréquenté Eugénie Grandet du temps de mes année de collège, ou peut-être de lycée, et il faut croire que je n’y avais alors rien compris car je n’ai rien reconnu. Par le moindre brin de souvenir associé à ce roman, hormis, peut-être la description de la porte d’entrée. Je ne l’ai sans doute jamais vraiment passée !

L’interprétation de Françoise Gillard m’a rebutée, au début. Sa façon d’étirer les syllabes de traîne à la manière romantique a failli me faire fuir. Mais je me suis raisonnée. Ne butons pas devant l’inattendu. Et du coup, j’ai goûté une autre vision de Balzac. Moins râpeuse, plus féminine. Les images ont surgi, l’ironie, délicieuse, a fait mouche, le fifille de Grandet Père a pris son rythme récurent, le suspens s’est mis en place. Contre toute attente, j’ai pris un grand plaisir à cette écoute. Langue riche en couleur, humour social, merveille de cruauté et morale ambiguë, je suis sortie de la gangue du classique pour écouter douillettement une bonne histoire un peu méchante.

 

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2 réponses à Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, lu par Françoise Gillard

  1. Dominique dit :

    pour moi la version de Dussolier et la meilleure, je l’ai écouté plusieurs fois et toujours avec grand plaisir

  2. Sandrine Bluetit dit :

    Oh, voilà une suggestion plus qu’alléchante ! Il va falloir que je me dégote ça quelque part. Merci Dominique !

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