En-dehors des discours pseudo-philosophiques maniérés de lord Henry et d’un manichéisme péchés/vertu avarié, c’est plutôt une bonne histoire. Adolescente, séduite par l’originalité fantastique, j’avais aimé ça. Aujourd’hui je trouve Oscar Wilde pompeux et assez insupportable dans ses poses d’esthète désincarné fasciné par la perdition. Il y a de multiples pistes de lecture, j’ai aimé suivre celle du mensonge, de la fausse image de soi offerte au monde et devenant une justification intérieure. Denis Podalydès est parfait.