Delphine de Vigan, Les heures souterraines, lu par Marianne Epin

Delphine de Vigan, Les heures souterraines, lu par Marianne Epin

Je me suis retrouvée projetée 15 ans en arrière, dans les couloirs interminables du métro et du RER parisien : minutie des détails, atmosphère, rien ne manque à l’évocation.

Dans l’histoire de Mathilde, le glissement subtil et insidieux de la réalité qui finit par rendre sa situation passée incertaine et trop lointaine pour être encore appréhendée est très habilement amené. Marianne Epin est en  adéquation avec Mathilde. Elle joue de bonne volonté, de ténacité, d’effarement, de perte de prise sur la réalité avec justesse.

Paris aux grandes dents qui croque et qui broie, il n’aurait pas fallut que l’audiolivre dure plus longtemps, le roman est tout de même éprouvant.

J’ai beaucoup apprécié l’interview de l’auteur qui suit la lecture.

 

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