Cette fille du train se prête merveilleusement au livre audio, à croire qu’on l’a écrit exprès pour ce média. Rythme et alternance des voix, tension et empathie émotionnelle, en font un objet sonore parfait en son genre. C’est pas mal boutiqué. Des ficelles éculées bien recyclées. La force de l’habitude aidant, j’ai rapidement appliqué la loi qui veut que le grand méchant soit le personnage le plus digne de confiance de tout le panel, et deviné qui c’était. Mais ça n’a gâché que la toute fin. Comme quoi on peut faire un bon thriller avec des clichés et des ingrédients convenus – hommes au physique de publicité, femmes fragiles, manipulation larvée – pour peu qu’on frise la marge de leur délitement.