Colum McCann, Et que le vaste monde poursuive sa course folle, lu par Denis Wetterwald

Colum McCann, Et que le vaste monde poursuive sa course folle, lu par Denis Wetterwald

Je n’ai pas vraiment accroché au fil du funambule.

Première impression : la voix déclame, se récrie, s’agite comme si elle cherchait à argumenter, à convaincre, à s’impliquer dans un débat d’idées. Fatigant.

Une atmosphère très new-yorkaise dans laquelle errent des êtres sans espérances, fragiles, égarés, incertains. Déprimant.

Claire m’a touchée le temps d’un chapitre. Le passage de fin autour des petites-filles m’a déçue. Comme une espèce de rattrapage vers un peu d’espoir, mais qui ne convainc pas.

Les situations prennent naissance au début du livre et se poursuivent par surprise un peu plus loin, sous un point de vue différent. Une construction intéressante mais qui m’a semblé un peu brouillonne et pas tout à fait aboutie. Le livre aurait gagné à être plus concis, plus ramassé, plus dense. Dommage.

 

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