Je suis involontairement tombée sur la suite de L’homme qui a vu l’homme, lu en d’autres temps. Marin Ledun a l’art de nous faire patauger dans la fange avant d’éclairer subtilement la situation. Chacun avance dans l’histoire selon son intérêt, sa lucidité, son attention. Sombre, glauque, puant, j’ai par moment décroché. Je ne trouve pas que ce Fer Rouge apporte grand-chose de plus au premier roman. Des situations différentes, des règlements de compte, un nouveau cercle de violence qui débute. Le business de la peur, c’est moche. Pourriture à tous les étages. Impasse. And so what ? On termine la lecture la tête la première dans un mur épais.