Lola Lafon, La petite communiste qui ne souriait jamais, lu par Chloé Lambert

The Metropolitan Museum of Art, New York 2007.284 - Lola Lafon, La petite communiste qui ne souriait jamais, lu par Chloé Lambert

The Metropolitan Museum of Art, New York 2007.284

Un objet sonore inattendu, vivant et décidé, d’où surgissent images et sensations, on plonge. Chloé Lambert offre à Nadia une intonation délicieuse qui caractérise le personnage dans ses réparties interrogatives face au monde qui la détaille de la tête aux pieds. J’ai particulièrement aimé les pages sur les règles, le passage à la féminité, dures et tragiques. Le procédé du dialogue fictif est habile. Il explore les réalités historiques et imaginaires sans tromper le lecteur, crée une dynamique ambiguë et remet l’auteur à sa place. Roman multiple dont les pétales s’ouvrent et se répondent autour des photos de l’époque et du corps des femmes, il pose les bonnes questions.

 

 

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