Une écriture sèche, énergique et descriptive qui m’a rejetée d’emblée. Annie Proulx consigne des notes comme elle le ferait dans un carnet. Placards trop petits, rondins qui prennent la poussière, recherche laborieuse d’artisans. La litanie des problèmes s’égrène sans que nous soyons invités dans la maison. Paysages survolés, listes d’animaux présents sur ses terres, elle nous fait baver d’envie sans rien nous faire vivre. Si ce roman ne vise pas à partager quoi que ce soit avec le lecteur quel est son but ? Consigner des faits en vue de les transmettre pour mémoire à son entourage, à ceux qui hériteront de la propriété ? Je préfère m’en aller plutôt que de rester à la porte comme une intruse…