Sobriété zen, un sentiment d’étrangeté nous prend rapidement aux papilles. Je me suis facilement glissée dans l’essentialité du récit. Des points de repères connus mêlés à juste ce qu’il faut de mystère et de décalage pour éveiller nos sens. Jacques Frantz a travaillé ses voix dans une tonalité mâle et ironique, crissante. Surtout celle de l’homme en noir. C’est parfois difficile à supporter sans agacement. Mon attention s’est complètement perdue au cours de la rencontre finale. Tartines de digressions allégorico-spirituelles et interprétation sans nuances délicates ont fait choux blanc.