Madame de La Fayette, La princesse de Clèves, lu par Adeline d’Hermy

The Metropolitan Museum of Art, New York JP3295

La lectrice est un peu maladroite, mais alliée à sa jolie voix, sensible, vibrante et dotée d’une sonorité singulière, cette qualité se prête bien au contexte. La jeunesse et la découverte de l’amour… J’ai prêté une oreille inattentive à ces froufrous de cour, ne prenant pas la peine de revenir en arrière pour combler les blancs nés de mes décrochages. « Tant de fioritures pour des histoires de fesses ! » ai-je été tentée de m’exclamer. Que ces gens ont l’air de s’ennuyer ! Cour de récréation en habits papillotés, papotages et commérages, l’art du langage est à l’honneur. L’histoire de la lettre est assez amusante. La fin désolante de moralisme sacrificiel niais. L’intérêt ne peut réellement s’éveiller que par une mise en contexte historique et littéraire.

 

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