Fred Vargas, Quand sort la recluse, lu par Thierry Janssen

The Rijksmuseum, Amsterdam RP-P-1941-156

Bizarrement, j’ai accroché. Cela fait pourtant longtemps que Fred Vargas m’ennuie avec ses tics et ses trucs éprouvés, trop appuyés. Un semblant de fraîcheur se dégage de ce nouvel épisode. Peut-être apportée par la murène et sa puanteur marine. Ou par le défilé de bestioles qui se glissent dans les pages : bernicle, veuve noire, merles, anguille, chat, moineaux, vipère et même un buffle. Quoique les merles soient douteusement sustentés au cake et le chat pathétique. Elle ne s’embarrasse toujours pas à faire de la dentelle. Les coïncidences sont énormes, on coule dans l’infra-crédibilité. Il n’en faut sans doute pas moins pour que son équipe boiteuse s’en sorte, mais l’aura de perspicacité d’Adamsberg subit un sacré délavage. L’énorme cordage qui mène au personnage le plus digne de confiance est aussi visible qu’un marque-page inséré au milieu d’un livre.

 

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