Lisa Gardner, La maison d’à côté, lu par Élodie Huber

Lisa Gardner, La maison d’à côté, lu par Élodie Huber

Élodie Huber a une bien jolie voix, toute en subtilités au niveau des dialogues.

Elle nous invite à la suivre dans un roman policier tendant vers le Mary Higgins Clark mâtiné d’Harlequin avec fille sexy, mari au charme ténébreux, quartier bourgeois et disparition qui vient bouleverser la structure familiale.

On s’offre quelques coquineries en début de livre pour émoustiller la lectrice :

Elle repensa au buffet. Et au sexe ! Une étreinte torride, violente, où elle en prendrait pour son grade. Elle avait envie de pétrir un cul dur comme de la pierre (commentaire personnel : Bof !), envie de bras comme des sangles d’acier entourant ses hanches (Rebof !), de la brûlure d’un visage d’homme mal rasé entre ses cuisses. (piste II 4:18)

Inutile de vous lancer dans cette écoute pour les passages torrides, c’est le seul ! Je ne voudrai pas être accusée de publicité mensongère…

Le personnage d’Haidan est très touchant dans son triste étiquetage de délinquant sexuel.

Plusieurs suspects apparaîtront au fil du récit, accompagnés chacun d’un mystère. Un suspens raisonnable nous tient en haleine jusqu’au bout. On prend son mal en patience puis les événements déferlent tous en même temps à quelques chapitres de la fin. Passé quelques révélations larmoyantes, le dénouement n’étonne pas beaucoup si on a été attentif.

La morale est sacrifiée, mais l’amour et la petite famille sont sauvés. Un arrière goût légèrement écoeurant. Cet esprit de vengeance justifiée ne me botte pas.

 

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