Camilla Läckberg, La sirène, lu par Jean-Christophe Lebert

Camilla Läckberg, La sirène, lu par Jean-Christophe Lebert

Que de bébés, que de marmots, quelle débauche d’enfantements ! Même les personnages secondaires n’y échappent pas. Cela donne un côté attachant au polar,  met en balance la noirceur des crimes et la puériculture, mais on ne peut pas dire que Camilla Läckberg lésine sur la population en bas-âge. De quoi remplir une école !

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas pris un réel plaisir à écouter un de ses polars. J’ai trouvé La sirène dense, foisonnant, intriguant. Le lien qui unit Christian et Alice est spécial, ambivalent et original.

Si nous avons droit à un énième tueur schizophrène (leur fichera-t-on un jour la paix ?), le traitement en est pour une fois délicat.

Par contre, le montage audio ne laisse pas assez de souffle entre les paragraphes quand il y a un changement de personnages et de situation. Les phrases s’enchaînent, les dialogues se télescopent, les situations se rentrent dedans et les personnages se mélangent irrémédiablement… Ce qui donne des enchaînements du genre :

Le ton employé dans les lettres était menaçant et son ami pouvait être en danger ! » Tu as été obligée de décommander quelqu’un ? « Éric mordilla la téton de Cécilia. (piste V 12:23)

Curieux choix… pour gagner de la place sur les CD ?

 

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