J’ai trouvé les trois premiers textes sur la perte de mémoire pleins de sensibilité et de sincérité. Une douce verve de dame qui est allée loin dans la vie.
La suite m’a un peu échappée… Il m’a semblé que le quatrième parlait d’une personne placée en maison de retraite,… mais seulement semblé… J’ai cru détecter ensuite des piques discrètes sur les gens trop pleins d’eux-mêmes et de leurs prérogatives…
C’est obscur, très travaillé au niveau du style et des mots, d’un indicible poétique intriguant, riche de promesses et de fleurs épanouies, on le sent, mais l’accroche ne s’offre pas d’elle-même. Nul caresse dans le sens du poil de l’auditeur par ici. On s’intéresse, on s’interroge, on fait des efforts ou on passe son chemin. J’aime cette exigence de qualité et d’intégrité.