Jean-Paul Malaval, La villa des thérébinthes, lu par Colette Sodoyez

Jean-Paul Malaval, La villa des thérébinthes, lu par Colette Sodoyez

Dès le début, la couleur est annoncée :

Mais, par un singulier paradoxe, il n’est que les maris tyranniques qui sont regrettés, puisque les autres s’estompent dans la mémoire à force qu’on ne puisse rien leur reprocher. (I 1:05)

Allons bon ! Nous voilà embarqués dans une vision doloriste, résignée, misérabiliste de l’existence. Enfin surtout du côté des femmes… L’homme est plus rugueux, brutal, fait de tourbe et de pierre. Et la femme aime être empoignée dans des étreintes vigoureuses par des hommes mal dégrossis qui souillent leurs jupes immaculées…

Un soupçon d’Harlequin, de l’amour à la Lady Chatterley, un bourbier dans la veine traditionaliste, régionaliste option vieille France. Une lecture au ton dramatisant et une écriture surfaite n’arrangent rien.

Abandon par KO à la neuvième piste.

 

Ce contenu a été publié dans Explorations littéraires. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *