C’est un texte lourd, dur, pesant, boueux, que nous invite à découvrir Denis Wetterwald. Il accompagne l’humanité de ces hommes pris dans la tourmente de son côté gouailleux et tendre, donne témoignage de leur impuissance.
Découpé en tableaux, le texte est brutal. L’écriture est réaliste, mais il y a des pointes de poésie, des formules très imagées, qui viennent contrebalancer et rendre encore plus insupportables les scènes de tranchées.
[Écouté dans le cadre du Prix Lire dans le noir 2013]