Froid, analytique, urbain. Semblable à un étal de poissonnier en inox. Philippe Labro pose des caractéristiques sur ses personnages sans mystère, sans fioritures, de façon brute et nette, métallique. Parfois une petite morale, de discrets commentaires sur le manque d’amour, l’insignifiance des vies face aux grands drames, apparaissent dans le fil de l’histoire. L’interview n’éclaire rien de ce roman lisse comme un maquereau.
À ranger dans le carton ennui élégant et de bon goût avec Jean Echenoz.