Philippe Delerm, Dickens, barbe à papa et autres nourritures délectables, lu par Jean-Pierre Cassel

Philippe Delerm, Dickens, barbe à papa et autres nourritures délectables, lu par Jean-Pierre Cassel

Philippe Delerm essaie d’évoquer des expériences communes, des sensations, des gestes, des pensées qu’on partagerait avec lui dans certaines situations. C’est peut-être un grand solitaire qui n’a trouvé que ce moyen-là pour se rassurer sur son sentiment d’appartenance à la fraternité humaine. Des fois ça fonctionne, et souvent ça ne fonctionne pas. On a pas toujours la même vie que Philippe Delerm. On a pas de salon avec table basse où poser des magazines de décoration pour frimer. On a jamais eu de logement assez grand pour qu’il y eut un salon, d’ailleurs. Alors on se retrouve en porte-à-faux. On a pas envie de le chagriner, Philippe, mais non, désolés, vraiment, on est pas tous pareils. Jean-Pierre Cassel essaie de noyer le texte dans un sentiment de délectation savoureuse, des musiques incroyablement présentes pour si peu de texte renflouent la barque percée d’une écriture plate. Même les évocations littéraires ne volent pas haut. On coule.

Comment admettre qu’un capitaine de bateau soit une épave ? (IV 3:28)

 

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