Will Henry, Smoke

Will Henry, Smoke

C’est un roman d’aventures facile à lire qui ne fait pas dans la dentelle. Du sang, des tripes, de l’amour parsemé d’embûches, du sexe contrarié, des baoum badaboum ! Du western de série B avec pour toile de fond les concessions minières des chercheurs d’or. Les hommes sont virils et épais, la jolie femme porte souvent des chemises de nuit transparentes.

Mc Lennon abattit sur l’épaule du Kid une claque qui aurait estropié un grizzly d’un an. (57)

Murrah Star, connu pour avoir « des couilles mieux accrochées que les racines d’un sapin centenaire » a une jolie relation avec son loup, seul espace de finesse dans ce monde de brutes. C’est écrit au couteau à huîtres, les métaphores sont de circonstances.

Mais de retour dans la brume glacée de Front Street, son excitation et son mince espoir tombèrent pour se figer comme un poisson pêché à travers un trou dans la glace. (148)

Un charme sous-jacent malgré tout.

 

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