Honoré de Balzac, Le père Goriot, lu par Michel Vuillermoz

Pages:«1...39404142434445...68» Jack Vance, Le dernier château Publié le 27 décembre 2013 par Sandrine Bluetit DSCF5206 Cugnaux  Les éditions du Bélial publient de bien beaux livres. Le format est parfait, le papier sensuel, la couverture superbe. Elle ouvre immédiatement une fenêtre sur un univers différent.  Ce roman est un curieux mélange de trouvailles brillantes et de récits qui manquent d’envergure. Le macérateur, les yeux segmentés des izmiens, les variations sur les arbres – refuges à apprivoiser ou ogres féroces – m’ont enchantées. Les héros animés par des émotions basiques et sans finesse – amour, haine, avidité, attirance – m’ont tout à fait ennuyée. Les descriptions manquent de précisions et de développements, n’inspirent que laborieusement l’image mentale. La trame du récit, mélange de série noire et de SF décontractée est souvent molle et mal ficelée.  Seule la dernière nouvelle, Le dernier château, plus classique tant dans ses personnages que dans sa forme, m’a semblé offrir un souffle réel, une vision construite. Jack Vance y développe une mise en scène des luttes sociales et de la colonisation originale et parlante.  Jack Vance n’a pas su m’emporter dans les mondes qu’il a pourtant imaginés avec brio.  [Lu dans le cadre de l’une de ces gargantuesques Masses Critiques]     Publié dans Explorations littéraires	| Laisser un commentaire | Modifier Karin Serres, Monde sans oiseaux Publié le 19 décembre 2013 par Sandrine Bluetit DSC_5216 Plateau du Lévézou, puech Monseigne  Picturale, poétique. Une écriture qui laisse la part belle à l’imagination du lecteur. Parfois glauque (les cochons sanguinolents), dérangeant (les modes de séduction des hommes envers les petites filles), la violence sous-jacente n’altère pas le charme et la force de l’ensemble. C’est très court, mais je l’ai quand même lu sur plusieurs jours. Ce surréalisme se digère lentement.  Finit sur une grande tristesse. La lourdeur de la vie et son insignifiance.           Publié dans Explorations littéraires	| Laisser un commentaire | Modifier Honoré de Balzac, Le père Goriot, lu par Michel Vuillermoz

Michel Vuillermoz offre une lecture patiente, humble et claire. Il donne tout de ce qu’il y a à tirer du texte. À la fois pédagogue, sobre et agréable, sa mise en perspective permet une approche complète de ce beau roman.

Du mystère, de l’intrigue policière, des rebondissements sentimentaux et financiers, un peu de mélo mais point trop s’en faut. Je comprends que ce soit l’un des romans d’Honoré de Balzac les plus lus et les plus étudiés. On ne peut pas dire, c’est super bien écrit, super bien construit. Je me suis laissée happer par les mystères,  instruire sur le champ de bataille de la vie parisienne, émouvoir par les aspects sordides de la vie du Père Goriot. Quand le père agonise, les souris dansent sur son cadavre…

Il faut mourir pour savoir ce que c’est que des enfants.

Voilà un livre qui va m’encourager à fonder une famille  !

 

Ce contenu a été publié dans Explorations littéraires. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *