Picturale, poétique. Une écriture qui laisse la part belle à l’imagination du lecteur. Parfois glauque (les cochons sanguinolents), dérangeant (les modes de séduction des hommes envers les petites filles), la violence sous-jacente n’altère pas le charme et la force de l’ensemble. C’est très court, mais je l’ai quand même lu sur plusieurs jours. Ce surréalisme se digère lentement.
Finit sur une grande tristesse. La lourdeur de la vie et son insignifiance.