Steve Tesich, Karoo, lu par Thibault de Montalembert

Steve Tesich, Karoo, lu par Thibault de Montalembert

[Critique n°1]
Un humour urbain, condescendant, désabusé, dépressif et de mauvaise foi auquel je n’ai pas du tout accroché. Il est rare que je batte en retraite devant un personnage littéraire qui m’apparaît antipathique. Celui-ci m’a vraiment horripilée. Peut-être l’excellente interprétation de Thibault de Montalembert y est-elle pour beaucoup ! Abandon très rapide.

[Critique n°2]
Devant la quasi unanimité des lecteurs, les encouragements des babélionautes et mes doutes grandissants, j’ai repris l’écoute du livre, abandonné très tôt il est vrai, autour de la dixième piste (sur une soixantaine). Si l’agacement devant le personnage a rapidement disparu, un ennui profond l’a remplacé. Les pistes se déroulent avec une lenteur angoissante. L’histoire est vide, l’écriture est bavarde, les personnages sont parfaitement ennuyeux, tout ça pour en arriver, autour de la piste 30, à une bluette, à des péripéties fleur bleue – un peu pimentées, certes, par le caractère vide du personnage.

C’est cet aspect qui aurait pu titiller mon intérêt. Il y a de l’idée dans cet individu sans personnalité, qui ne fait que fonctionner en miroir automatique par rapport aux autres et finit par se retrouver dépouillé de toute identité. Mais le traitement de l’histoire ne m’a pas convaincue. Deuxième abandon une dizaine de pistes avant la fin.

 

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