Arturo Perez Reverte, Cadix ou la diagonale du fou, lu par Éric Herson-Macarel

The Rijksmuseum, Amsterdam  SK-A-3967 - Arturo Perez Reverte, Cadix ou la diagonale du fou, lu par Éric Herson-Macarel

The Rijksmuseum, Amsterdam SK-A-3967

Il y a beaucoup de personnage dans ce livre. D’un côté ou de l’autre des murs de Cadix. Je n’ai pas vraiment saisi les enjeux de la guerre. Aucune référence à ce sujet dans mes cases neuroniques. Je n’ai pas pris la peine de faire une recherche, je comptais sur le roman pour comprendre. Résultat, je n’en sais pas beaucoup plus une fois celui-ci refermé.

Bon d’accord, il y a aussi des bombes qui explosent, du romantisme, un commissaire peu amène, une pointe d’érotisme, des combats navals. Parlons-en de ce commissaire ! La midinette, qui comme moi tisse des liens affectifs avec les Wallander ou les Le Floch, est assez bousculée. Celui-ci n’inspire aucun attachement. Bourru, brutal, glauque, entêté à en être bête, on souhaiterait presque qu’il ne trouve jamais l’assassin.

C’est long, assez mal fichu, beaucoup de redites. Il n’y aucunes transitions entre les chapitres, on passe d’une situation à l’autre, d’une époque à l’autre sans indices. Je me suis demandée plusieurs fois si les pistes n’étaient pas dans le désordre. Ça frise plus le roman historique que le polar. Inutile de patienter vaillamment jusqu’à la fin pour connaître les tenants et les aboutissants de l’intrigue : cela n’en vaut pas la peine.

 

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