J’ai manqué d’attention pendant mon écoute des premières pistes, alors je les ai repassées plusieurs fois. L’écriture est belle, porteuse d’atmosphère, pas de lassitude à la réécoute. Au contraire, un approfondissement de l’attention et de l’affinité avec le texte.
Le génie de George Simenon, c’est d’avoir introduit ce chien jaune dans son histoire. On ne se représente pas tout de suite cette couleur inhabituelle et pourtant plausible. L’adjectif accroche l’imagination, prend des proportions extraordinaire. On est fait.
L’auteur utilise beaucoup l’imparfait, ce qui renforce l’aspect lent et pesant. L’histoire est finement construite.
François Marthouret est à l’aise, sans son élément. Il se fond dans le décor, se confond petit à petit avec les murs de Concarneau et porte le livre tout à la fois.
Du polar mené avec art. Indémodable.