Je ne reconnais jamais Isabelle Carré quand elle interprète des livres audios. Elle a pourtant une voix bien spécifique, mais sa tonalité de lectrice n’est pas la même qu’au cinéma.
Vive, dynamique et enjouée, elle danse avec le personnage de Claudine, donne de la consistance au méridional. Sur la longueur, c’est un peu criard et agaçant. Des pauses, sous forme de silence ou de musique auraient aéré le flot et fleuri le récit. Les éditeurs de livres audio sont trop souvent avares de silence…
C’est donc ça, l’écriture de Colette ! C’est coquin tout de même ! Sulfureux sans en avoir l’air… On s’étonne de voir ces grandes filles de 15 ans jouer aux billes tout en papillonnant dans le champ de leurs premières curiosités amoureuses.
Une impertinence vivifiante.