Un livre qui s’avale le temps d’un week-end. Charmant et stimulant. Gentiment amoral. Myriam, brouillonne, et sujette aux tempêtes de cerveau est tourbillonnante. Sa relation avec Ben est touchante. Agnès Desarthe a une écriture très imagée, elle a l’art de la parabole, de la comparaison séduisante. Corps et aliments se mêlent allègrement. Les leçons de vie et papotages philosophiques m’ont un peu barbée, mais ils se fondent dans l’ensemble, on peut survoler. Une gourmandise légère et vivante dégustée entre deux pavés plus âpres et plus sérieux.