Brigitte Aubert, La ville des serpents d’eau, lu par Hélène Lausseur

Brigitte Aubert, La ville des serpents d’eau, lu par Hélène Lausseur

Hélène Lausseur fait encore une fois preuve de son habileté à poser une ambiance et des personnages sans forcer le trait. Elle est ici au meilleur de son art.

C’est un audiopolar qu’on ne lâche pas. On trépigne de voir les gens se rencontrer, les choses arriver. Les révélations ratent leur cible, Brigitte Aubert nous travaille au corps. Elle s’amuse à poser des indices, battre les cartes, lâcher une idée, rebattre les cartes. Comme au Cluedo, un jeu de figures se détache. Oui mais lequel est-ce ? Un jeu de chaises musicales se met en place dans le cerveau du lecteur : celui-ci ou celui-là ? Je n’avais écouté de cette auteure que La mort des neiges et je craignais une conclusion alambiquée du même topo. Au final, Brigitte Aubert n’en donne pas trop, laisse l’auditrice imaginer les conséquences, et cette dernière se régale. Rien ne vaut un auteur qui lâche la bride à l’imagination de ses lecteurs.

 

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