Sophie Loubière, L’enfant aux cailloux

Sophie Loubière, L’enfant aux cailloux

La construction du début du roman est originale sans être décousue (alors qu’elle aurait pu…)

Sophie Loubière aime les jolis mots : queue-de-vache, brise-bise de dentelle… Elle porte une grande attention aux comparaisons et aux objets qui rendent les ambiances familières. Pantoufles, couettes, mugs, se glissent dans les décors. Elle sait quel tableau accrocher à quel endroit pour que le lecteur se sente chez lui. C’est un as de la déco.

Là où le polar adore enfoncer le clou, nous servir du schizophrène assoiffé de sang à la louche, l’auteure offre une approche remarquablement humaine de la maladie mentale. Les personnages sont riches, bourrés de recoins, et surtout respectés et aimés. Merci Sophie !

Émouvant autant que mystérieux.

 

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2 réponses à Sophie Loubière, L’enfant aux cailloux

  1. manue dit :

    Bonjour,
    j’ai découvert ton avis via babelio où je suis moi-même inscrite.
    J’ai aussi lu ce livre et j’ai beaucoup aimé cette histoire et cette morale que nous fait passer l’auteure.
    J’ai moi aussi un blog de chronique littéraire spécialisé dans les polars et les thrillers.
    N’hésite pas à venir dessus si tu as envie qu’on parle des livres que tu as aimé, tu m’en fera peut-être connaitre et j’espère que je ferais de même.

    A bientôt j’espère et bonne continuation pour ton blog.

  2. Sandrine Bluetit dit :

    Hello,

    Merci pour la visite et le petit mot. C’est toujours très agréable 🙂 Votre blog offre une lisibilité remarquable. Le blanc sur fond bordeaux donne un contraste qui ne fatigue pas les yeux… (j’ai les yeux fatigués, alors ça me frappe tout de suite !)

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