Valentin Musso, Les cendres froides

Valentin Musso, Les cendres froides

… archéologie familiale…

J’ai trouvé les mises en place un peu longues, le roman est presque trop structuré : mise en place du contexte actuel et familial, puis petit cours d’histoire… on se retrouve autour de la page 130 un peu flottant et sans que l’intérêt ne soit très en alerte. D’autant plus que le personnage principal, coincé, engoncé, intellectualisant, est assez agaçant.

Mais enfin ça démarre. L’histoire se densifie, le personnage prend corps. On ne lâche plus les deux derniers tiers du récit avant d’avoir vu se dénouer tous les fils entremêlés.

Il y a une progression d’un flou ennuyeux à une véritable présence du personnage, qui finit par parler en son nom propre. On se prendrait à croire, à la fin, qu’il existe dans la réalité.

J’ai été gênée tout du long par le nom d’une des protagonistes, Erika Fabre, dont le nom me renvoyait sans cesse au personnage de Camilla Läckberg. Et ce d’autant plus qu’elle n’a pas vraiment de personnalité dans le livre. La construction du récit, avec ses retours en arrière, ses différents points de vue qui se succèdent, m’ont d’ailleurs fortement rappelé cet écrivain sur une bonne partie du livre.

Une lecture prenante, donc. Je regretterai juste un peu le manque de personnalité et d’incarnation des personnages secondaires, qui ont une présence plus journalistique que réelle.

[Lu dans le cadre du Prix des lectrices Confidentielles 2012]

 

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