Le lancement de l’histoire est amusant, les personnages sont hauts en couleurs. L’épouvantable Mrs Lucas, l’émotive Bunny, ce nigaud de Rudi Scherz, ou Tiglath Pileser apportent chacun leur nuance et teintent le récit de leur présence. Mitzi est bien un peu caricaturale, mais elle se fond dans le décor. Ils entrent dans la ronde des retrouvailles familiales atypiques et des relations de voisinage sanglantes.
Si l’offre de la librairie des Champs-Élysées tenait toujours – elle date de 1951 ! – je serais tentée de renvoyer le livre pour le faire remplacer gratuitement. Les coquilles abondent et le traducteur, Michel le Houbie est fan à l’excès du passé simple.
Miss Blacklock ne trouva dans la première enveloppe qu’une facture du plombier qui répara la chaudière de la cuisine. (151)
Je me trompe où la concordance des temps n’est pas bonne ? (peut-être que je me trompe mais ça ne sonne pas bien.)
Une récréation délicate qui change des polars actuels souvent lourds de psychologie, de détails glauques ou de fins échevelées.