Elle arrivait fort bien à lire tout en saluant la foule de la main. (49)
C’est un livre absolument charmant, un bon gros goûter à savourer tranquillement. Le sujet était casse-gueule mais Alan Bennett l’a traité avec élégance et simplicité. L’amour des bibliothèque et de la lecture désordonnée, décousue et constamment attrayante sont introduits avec finesse. Le rythme est régulier, sans baisse de régime ni passages à vide, pas de fausse note. La reine est d’un solipsisme touchant dans sa ténacité.
J’en suis sortie le sourire aux lèvres.