Kirk Mitchell, La danse des chiens-tonnerre

Kirk Mitchell, La danse des chiens-tonnerre

Après avoir découvert l’auteur avec La malédiction des ancêtres, je voulais reprendre la série des Emmett Parker du début. Je ne sais pas comment j’ai fait mon compte, mais je me suis finalement retrouvée avec le dernier opus paru…

La danse des chiens-tonnerre est plus chargé en références sur la culture et l’histoire des Amérindiens que La malédiction des ancêtres. C’est parfois amené de façon un peu lourde, mais on y trouve des anecdotes intéressantes. Comme le petit nom de jeunesse de Géronimo, Goyathlay, Celui qui bâille… qui l’eût cru ?

La gestion du temps de cette chasse à l’homme est originale. J’ai cependant eu du mal à cerner Emmett. Dans sa relation avec Anna Turnipseed, il était plus interprétable. Ici, la psychologie de cet homme instinctif m’échappe. Du polar râpeux qui est loin de représenter ce que je préfère dans le genre ethnique, mais qui peut dépanner, à l’occasion.

Le plus triste est que très rare sont ceux qui ont eu connaissance de leurs problèmes. Oh, ils ont tous connu la saveur de leur problème, et il y a là quelque chose de bon. Il faut que le buveur boive trop. Que le fumeur fume trop. Que le voleur vole trop. Mais quand on connaît la saveur de son problème et qu’on ne parvient pas à s’en libérer, il est temps de le voir d’un œil neuf, et ce n’est pas facile. (71)

 

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