Elena Sander, Le sang des dauphins noirs

Elena Sander, Le sang des dauphins noirs

Ce livre est certainement plein de bonnes intentions…

Les méchantes multinationales sont méchantes du début à la fin (peut-être même un peu plus à la fin), et les gentils écologistes restent invariablement gentils (mise à part deux petits écarts égoïstes, mais rien de très significatif).

L’héroïne trie soigneusement ses déchets, achète des produits du commerce équitable, utilise des sacs en toile réutilisable, se soigne à l’homéopathie, mange du chocolat noir à 70%… on sent que le public est ciblé !

J’ai eu l’impression de lire un mélange de catalogues Ikéa et La Redoute assaisonnés de tracts militants de Greenpeace et d’un soupçon d’étude ethnologique sur le bobo militant de base (et ses habitudes de consommation).

Ce n’est ni bon, ni mauvais. Rien qui bouscule, rien qui surprenne, aucun doute, pas un un brin d’herbe de travers. Mon encéphalogramme reste plat…

[Lu dans le cadre du Prix des lectrices Confidentielles 2012]

 

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