Hervé Bazin, Le neuvième jour

Hervé Bazin, Le neuvième jour

De lui, de moi, le plus mortel est-il celui qu’on pense ? (12)

Pour moi, née en 1974, Hervé Bazin était un auteur d’un autre temps. Je me rends compte avec stupéfaction que ce roman est paru en 1994 et que lui-même n’est mort qu’en 1996.

Ça parle de comète, ça tombe bien, Rosetta est d’actualité. Ça parle d’épidémie, Ebola grimace en écho. C’est un livre curieux, sobre dans le dramatique. On retrouve la langue bien particulière de l’auteur, râpeuse et fine et à la fois, ces phrases elliptiques qu’il faut parfois lire deux fois.

Ce polar biologique est trop orienté, trop intentionnel – dénoncer les risques liés aux manipulations sur le vivant – pour me plaire vraiment, mais il se lit simplement et avec un certain plaisir.

 

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