Gilles Leroy, Alabama song, lu par Fanny Ardant

Gilles Leroy, Alabama song, lu par Fanny Ardant

Hélas, sur la photo, vous aviez une tête de jardin potager.

Et c’est bien de potage dont il s’agit. Un mixage de légumes verbeux qui permet à tout le monde de l’avaler sans être incommodé par des saveurs particulières.

Je ne comprends pas l’intérêt de ce roman englué de romantisme. Pourquoi passer après Francis Scott Fitzgerald pour ne rien dire de plus, se contenter d’étaler une couche de banalités et de confidences vaseuses sur ses romans déjà complets en eux-mêmes ? Je trouve la démarche de mauvais goût, l’exercice artificiel et malhonnête.

Fanny Ardant ne suffit pas à donner corps à Zelda. Portée par cette bouillie susurrée, cette dernière reste quelconque et impersonnelle. Mieux vaut ouvrir une solide biographie.

 

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