Claire Keegan, À travers les champs bleus

09.71.2 The Metropolitan Museum of Art, New York - Claire Keegan, À travers les champs bleus

The Metropolitan Museum of Art, New York 09.71.2

Des confettis ont volé sur les pierres tombales. (54)

J’ai ouvert et refermé le livre plusieurs fois avant de me lancer. Le titre de la première nouvelle me donnait une hésitation brusque au cœur à chaque fois que je l’apercevais. Évidemment, c’était un leurre. Cette histoire m’a rappelé un de ces documentaires de France 5 consacrés aux maisons d’artistes, où la fille de Jean Giono racontait que son père prenait un grand plaisir à faire mourir les habitants de son village… dans ses romans. C’est à regretter de ne pas être écrivain…

Je n’aime dans les nouvelles ni les rêves, ni les animaux qui expriment leurs pensées et trouve pourtant que La fille du forestier est une petite merveille. Elle donne la quintessence de l’écriture de Claire Keegan, concentrée, minutieuse, basée sur des échos, des éléments qui se répondent.

La nuit des sorbiers a un potentiel baroque et comique délicieux. Une clôture parfaite pour ce recueil aux multiples facettes.

 

Ce contenu a été publié dans Explorations littéraires. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *