La dame au petit chien, Anton Tchekhov, lu par Patrick Chesnais

La dame au petit chien, Anton Tchekhov, lu par Patrick Chesnais

Ah ! Que ne fait-on pas, par ennui, chez nous, en province ! (1:08:23)

Patrick Chesnais lit vite. Ce qui au-delà d’un désagrément passager met en valeur la vivacité des histoires. Il ne démarre pas d’emblée en jouant les lecteurs, sur un ton travaillé et rodé. Au contraire, il tâtonne, il empoigne, ne souhaite ni plaire, ni coller au moule. Il cherche la voix des personnages, en homme de théâtre. Au fur et à mesure de plus en plus à l’aise, son côté bourru se fluidifie, donne du caractère à sa lecture.

Une nouvelle mélancolique, deux légères et amusantes, une peinture au vitriol, une histoire portée par une philosophie âpre et sèche et une dernière, imprégnée de la frivolité encore naïve d’une adolescente, pirouette finale sans conséquences.

J’ai adoré l’histoire de l’homme à l’étui. Un humour mordant enchâssé dans un texte tiré au cordeau. Qu’est-ce que c’est bien, Tchekhov !

 

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