Jim Harrison, Une heure de jour en moins

Jim Harrison, Une heure de jour en moins

La vie est un honneur, mais accordé de manière anonyme. (145)

J’ai grappillé des vers auprès de Verlaine, Apollinaire ou Li Po avant de lire Jim Harrison, et cette poésie moderne me parle plus directement que celle des lointains poètes.

La forme me plaît. Libre, sans rimes, elle donne envie de se lancer. Je me dis qu’il est possible d’écrire, de cette manière-là, même sans grande habileté.

Jim Harrison n’a pas toujours grand chose à nous dire. Il se laisse aller à des associations hasardeuses, dérive au fil des flots de longs poèmes qui partent à la dérive, et finit en déraison. Il y a peu de choses que j’aime, mais je les aime beaucoup. La tanière du couguar, des face à face bruts avec les rivières, les rochers et les ours, ou certaines aubes en compagnie de Su Tung P’o touchent mon cœur de leur patte balourde mais ouverte au monde.

 

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