Paul Auster, Cité de verre, lu par Claude Lesko

Paul Auster, Cité de verre, lu par Claude Lesko

Un intellectualisme urbain surfant sur la Bible et des machinations ésotériques sous-tendent ce récit alambiqué. L’érudition est pesante, les jeux d’identité sont barbants, l’histoire est abracadabrante. Cet homme qui se transforme en plante verte devant un immeuble de New York m’a laissée indifférente, ne serait-ce une légère irritation. Dommage qu’on ne puisse pas survoler un livrodio (je ne me suis pas encore fait au mode accéléré). Je me suis encore fait avoir par mon agrippement à une fin qui n’en valait pas la peine. Que de temps ne perdons nous pas dans nos vies pour connaître à tout prix la fin d’histoires qui n’en valent pas la peine… curieuse tournure du cerveau…

Ma tour de Babel à moi, mon paradis des langues – non originelles, mais on s’en fiche comme de notre premier mama – c’est Babelio. Nul besoin de se triturer le mental à la sauce biblique pour y entrer !

 

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