Nuala O’Faolain, L’histoire de Chicago May

Nuala O’Faolain, L’histoire de Chicago May

J’inaugure mon inscription toute neuve à la bibliothèque de Saint-Affrique par cette critique. Nous allons certainement vivre une grande histoire d’amour, elle et moi, dans les années à venir !

Après tout, je veux aussi du cirque dans ma vie. (22)

Entre biographie étayée et implication personnelle, la démarche de Nuala O’Faolain ne m’a pas convaincue. Elle tâtonne, elle brode autour d’événements invérifiables, de traces ténues dans la neige des vies qui passent et s’effacent. C’est foutraque. Mais très documenté. Si cet ouvrage a un intérêt, c’est par ses évocations de la vie des prostituées de la fin du XIXe, début XXe, d’un univers prébureaucratique où les gens pouvaient prendre le nom qu’il leur plaisait., de ces Dalton et autres arnaqueurs de tous poils qui naviguaient sans gêne d’un continent à l’autre.

Je vois maintenant que mon voyage vers elle n’avait aucune chance de l’atteindre. (433)

Pendant une bonne partie du livre, je n’ai eu qu’une hâte : arriver au bout. Il est trop délayé, trop flou, repose sur des suppositions psychologiques qui rendent le fond flottant. Nuala O’Faolain cherche quelque chose dans la vie de cette femme qu’elle ne semble pas trouver. Elle dit avoir choisi la voie de l’imagination dans le cadre de faits réels, la fiction eut peut-être été plus généreuse pour le lecteur. Un projet mal abouti.

 

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