Agatha Christie, Le crime de l’Orient-Express, lu par Denis Podalydès

Agatha Christie, Le crime de l’Orient-Express, lu par Denis Podalydès

Je ne sais pas si c’est parce que je m’agaçais sur le passé empiétant – un point de broderie – ou parce que le jeu des mille euros m’avait malencontreusement révélé les tenants et aboutissants de l’histoire quelques jours auparavant, toujours est-il que j’ai eu du mal à visualiser l’action.

Il faut dire qu’il y a beaucoup de personnages et que c’est peine perdue, à moins de prendre des notes, de les garder tous clairement en tête. La circulation dans le wagon, entre compartiments, couloirs, portes ouvertes et fermées, n’est pas toujours limpide non plus. Jusqu’à Poirot qui utilise une méthode pour décrypter un petit bout de papier carbonisé à laquelle je n’ai toujours rien compris.

Tout cela pour dire que j’ai eu du mal à suivre, et que j’ai eu beau me prendre à réfléchir avec le docteur et monsieur Bouc, comme nous y invite Hercule Poirot, j’étais perdue.

Malgré tout, Denis Podalydès est très agréable à écouter, il donne un côté sautillant et pétillant au détective belge, à la fois taquin et attentif avec ses interlocuteurs, qui lui sied bien. Il aurait juste pu éviter l’accent italien – qui sonne russe. Les faux accents rendent rarement bien. L’intrigue est au final très amusante. Cette écoute m’a surtout donné envie de voir un des films qui ont été tirés du livre pour apaiser ma frustration de ne pas avoir réussi à imaginer le cadre et les personnages !

 

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