Les deux personnes qu’elle pensait le plus proche, hormis son père, l’avaient trahie sous son nez, comme dans les scénarios à la guimauve de ces feuilletons télé dont elle se moquait. (41)
Oui, oui, absolument, alors pourquoi nous resservir une énième histoire issue de ce tonneau ?
Une écriture banale et standardisée. De longs débats de conscience sur la trahison, l’amitié, la culpabilité, l’expiation des fautes. Des histoires de couple banales à pleurer. Beaucoup de remplissage paresseux sur une structure de métal.
Ce polar très construit, trop construit, perd tout son intérêt dès qu’on a saisi de quoi il retournait. La troisième partie est quasiment superflue (sur un roman de 185 pages, c’est ennuyeux !)
[Lu dans le cadre du Prix du Meilleur polar des lecteurs de Points 2015]