À qui est cette voix au timbre si particulier ? L’écoute du Grand Meaulnes aura d’abord été la découverte d’un lecteur envoûtant. Envoûtante aussi cette atmosphère de bal, de rêve, de fidélité à ses impressions intérieures. J’y ai trouvé une parenté avec Le pays où l’on arrive jamais d’André Dhôtel. La même persévérance de l’enfance vers un idéal.
J’ai écouté ce livrodio de manière assez décousue, ce qui me l’a paradoxalement rendu plus prégnant. Les plages musicales – fort belles au demeurant, choisies avec soin et goût – mais nombreuses et longues, ont participé à ce charme flottant. Une expérience un peu magique sur les chemins de traverse du Grand Meaulnes. Je suis certainement passée à côté d’éléments du récit, mais ce n’est pas grave… j’aurai tout loisir d’y revenir.