Pete Fromm, Indian Creek

Pete Fromm, Indian Creek

Jusqu’à récemment, ma propre expérience était nulle, et je m’en sortais plutôt bien. (105)

Dans la lignée annoncée et assumée des récits de trappeurs ayant cours aux États-Unis, celui-ci semble modeste. On serait plutôt du côté de Bill Bryson, de ces aventuriers maladroits voués à la catastrophe, dont l’enthousiasme n’a d’égal que le caractère brouillon. Tout feu tout flamme. À côté de leurs pompes.

Frais et fluide, sautillant de cette jeunesse dynamique qui habitait alors l’auteur, c’est un livre très plaisant à parcourir, même fatiguée, même peu attentive. Le ton est léger, il n’y a pas de longueur. C’est un bon compagnon de voyage, peu embêtant, jovial jusque dans ses déprimes, facile à vivre.

Ce garçon sensible se révèle malgré tout plein de ressources et de force morale et témoigne d’une relation authentique avec le lieu qui abrite son ermitage. Lynx, raquettes, feux de bois, écureuils, habitent les pages et migrent vers notre esprit pour une saison américaine de froid et de dégel.

 

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