Fred Vargas, L’armée furieuse, lu par Thierry Janssen

Fred Vargas, L’armée furieuse, lu par Thierry Janssen

Alors ça, c’est curieux ! Cela ne m’était jamais arrivé !

Jusqu’ici j’aimais bien les polars de Fred Vargas. Je les ai quasiment tous lus ou écoutés. J’ai regardé avec un grand plaisir les adaptations qui sont passées à la télévision. Et je me rend compte que j’ai tellement apprécié ces dernières que je n’accroche plus avec les livres !

En écoutant les premières pistes, où Fred Vargas n’arrête pas de définir ses personnages, j’ai espièglement pensé qu’elle essayait désespérément de se réapproprier les personnages que la télé lui avait volés. Surtout quand elle nous rappelle que Violette est blonde. Mais non, voyons, lui ai-je méchamment répondu, tu te trompes, elle est brune !

Les petites phrases sentencieuses m’ont agacée; la réplique récurrente « Je comprends. » qui semble justifier toutes les originalités sans demander d’explications m’a horripilée; les fausses pistes trop évidentes m’ont lassée; et la lecture monotone et mécanique m’a achevée.

La musique d’accompagnement est très inventive et encadre agréablement les chapitres. Nous repartirons avec des petits airs dans la tête… et l’image définitive de Corinne Masiero inscrite dans les neurones. Inutile de protester Mme Vargas, Violette, c’est elle, et elle est brune !

 

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