Tony Hillerman, La voie de l’ennemi

Vallée du Dourdou, plateau de la Loubière - Tony Hillerman, La voie de l’ennemi

Vallée du Dourdou, plateau de la Loubière

Le monde de Tony Hillerman m’accompagne depuis au moins vingt ans dans un joyeux désordre et avec de multiples ramifications. J’ai eu envie, maintenant que j’habite près de ces causses aux consonances amérindiennes de tout reprendre, mais dans l’ordre, sérieusement, comme une clarification de mes relations avec ce vieil amour.

C’est qu’il m’a donné le goût des cailloux, des genévriers et de la poussière qui s’élève d’une terre sèche. C’est qu’il m’a fait découvrir ces peintures de sable navajo que je prend maintenant plaisir à broder. C’est qu’il a attiré ma curiosité vers la quête des traces sur le sol et m’a incitée à m’initier à celles des blaireaux, chevreuil et autres renards.

Avec ce premier tome, on entre de plain-pied dans le décor et l’esprit qui porteront toute la série. Le mystère est posé avec habileté. Même si la construction du récit est parfois bancale et les personnages maladroits (Cette agaçante mademoiselle Leon ! Mais comment sont morts, finalement, Horseman et Canfield ?), nous avons déjà entre les mains un polar de qualité.

 

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