Henning Mankell, La muraille invisible, lu par Marc-Henri Boisse

Henning Mankell, La muraille invisible, lu par Marc-Henri Boisse

Ces derniers temps, je me suis successivement retrouvée en désamour avec Camilla Läckberg, Fred Vargas, puis Arnaldur Indridason. Heureusement que pour sa part, Henning Mankell a gardé sa densité d’écriture aux solides fondations jusqu’au bout. Les versions audio de ses romans aux éditions Sixtrid restent des valeurs sûres. D’écoute en écoute, Marc-Henri Boisse devient indissociable de son personnage à la manière d’un Bruno Crémer incarnant Jules Maigret de toutes les fibres de son être. Au-delà de Wallander, c’est toute l’atmosphère délétère de la société suédoise vue par Henning Mankell qu’il arrive à transmettre par le seul biais de sa voix.

Une mosaïque d’individualités que l’équipe d’enquête peine à relier les unes avec les autres instaure un dynamisme de réflexion chez la lectrice. Il y aurait malgré tout une pointe d’humour dans cette muraille… Ce Wallander qui hésite, qui recule, qui se dégonfle devant… une petite annonce matrimoniale (!) dévoile une faiblesse tout à fait surprenante !

Un épisode d’une excellente tenue.

 

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