Abigail Padgett, Poupées brisées

Cirque de Navacelles, la Vis - Abigail Padgett, Poupées brisées

Cirque de Navacelles, la Vis

Tant qu’elle pourrait faire des siestes ou rester debout jusqu’à trois heures du matin pour peindre, tant que les gens n’étaient pas là à attendre qu’elle soit polie ou même qu’elle leur parle, tant qu’elle n’avait pas à se conformer à une autre réalité qu’à la sienne, elle pourrait faire face à n’importe quoi. (86)

Un jeu d’écho dans des chambres vides entre en résonance avec le cerveau qui ne pouvait contenir son intérêt presque palpable pour absolument toute chose de Bo Bradley. Station de métro abandonnée, poupée, bébé, des images, des sensations, brumes de désespérance, émettent des signaux qui la déstabilisent mais n’entravent pas son dynamisme. Le mystérieux, le chamanique se mêlent à la ténacité qu’elle cultive pour avancer dans la globalité de la réalité.

Ce dernier et cinquième tome de la série, très construit, dense, nous laisse partir sans regret sur une note solide et sous le patronage de Saint Dymphna, protectrice belge de tous les fragiles du psychisme, les bancals du neurone, les mal fini de cuire. Je penserai à discuter avec elle de temps en temps, en souvenir…

Cirque de Navacelles - La Vis

Cirque de Navacelles – La Vis

 

Pas étonnant que les gens parlent de “comportement rationnel” avec un tel enthousiasme. Un comportement rationnel, c’était en réalité un comportement confortable. (163)

 

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